L’auteur a situé son imaginaire au début du siècle, dans l’univers d’un ramoneur de cheminée exerçant son métier dans la basse-ville de Québec. À l’époque, des quartiers d’ouvriers y étaient concentrés et ces derniers peinaient dans des manufactures pour nourrir leur famille. En ces temps anciens, les hivers froids provoquaient souvent des feux de cheminée et mettaient à la rue des familles trop pauvres pour se payer un ramonage. Des incendies hors de contrôle causaient parfois des pertes de vie. Dans ce conte le ramoneur, obligé par son métier à travailler dans les hauteurs des toits, en vient à prendre conscience que la misère tout en bas, sévissait bien au-delà de son quartier. Il réalisa aussi que la générosité envers autrui, pouvait apporter un sens à sa vie.